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- Le voyage: Pour l'aller j'avais emporté des restes de concombre et de mini-tomates dans une boîte en inox ainsi que de l'eau dans une bouteille en alu (je vous ai présenté boîtes et gourdes ici ). Billets de train et d'avion électroniques, pas de déchet dans l'avion (vive les compagnies low cost zéro service). Le retour s'est fait en train: là par contre, billets papier (mais c'est le boulot qui nous les a achetés) et lunch-bag de l'hôtel (forcément pas zéro déchet, mais bonne surprise: les boissons étaient dans des bouteilles en verre consignées, pas très utiles pour nous, vu qu'on ne peut pas les rendre en Suisse, mais l'intention y était). Et comme on n'a pas pu déjeuner à l'hôtel vu l'heure très matinale, on a craqué pour un coffee-to-go (pas bien!) à la gare.
- L'hôtel: A nouveau, c'est le boulot qui l'a choisi, je n'avais donc aucune influence sur le logement. Je ne crois pas que cette chaîne d'hôtels soit particulièrement sensible au développement durable et autres questions écologiques, mais le bilan était plutôt positif du côté des déchets: pas d'échantillons à la salle-de-bain, mais des flacons de gel de douche et de savon liquide rechargeables. Au buffet du déjeuner, c'était tout à fait possible d'éviter tout déchet, à condition de se priver de sucre (en petits sachets), de thé (en sachet et emballé dans une enveloppe de papier), de sel et poivre sur l'œuf (en mini-portions) et, plus difficile, de beurre (lui aussi en portions).
- Les repas: Dans le cadre de cette méga-manifestation, il y avait des stands de nourriture et des food-trucks. Une majorité utilisait de la vaisselle et des couverts consignés. On a évité les boissons en bouteilles de pet, il y avait des distributeurs d'eau courante organisés exprès pour remplir sa gourde. Vu les températures, on a mangé des glaces (en cornets et sans serviette). Au resto, très facile de ne pas occasionner de déchet, on n'a même pas dû refuser de paille pour la simple et bonne raison qu'il n'y en avait pas.
- La manifestation: Le danger dans ce genre de manifestations, c'est de se retrouver avec des kilos de papier de toute sortes: flyers, programme, dépliants, journaux. Mais en fait il suffit de ne pas se servir! Bon, mon badge d'entrée a été envoyé accompagné d'au moins 500g de papier : le programme (un bouquin de 200 pages), un livre de chants, quelques dépliants et une carte de Berlin. Mon mari a dû aller chercher le sien sur place, et il a refusé le paquet de papier. Les manifestations en elles-mêmes sont organisées sans papier: tout est projeté sur des écran, si nécessaire, y compris la traduction simultanée (si elle n'est pas assurée via des casques). Ah, et j'ai pris deux fois le journal du jour à l'hôtel, par intérêt, forcément, ça fait du papier à recycler. Heureusement qu'il y a des poubelles pour trier dans les métros et les gares!
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