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1 novembre 2017

R comme rot (composter)

Peut-être vous en étiez-vous aperçu, au fil des derniers mois, j'ai écrit une série de billets pour passer en revue les cinq R du zéro déchet: R comme refuserR comme réduireR comme réutiliser et R comme recycler. Voici le dernier de la série: R comme rot (composter en anglais):


Le compostage est une très bonne manière de "recycler" les déchets organiques. Il existe plusieurs méthodes de compostage, du simple tas de compost au fond du jardin au lombricomposteur sur le balcon. Voici quelques méthodes :

  • Le tas: c'est la méthode la plus simple et la moins chère à mettre en place. Il suffit de mettre vos déchets organiques en tas dans un coin à l'abri des regards (le tas n'est pas très esthétique). Cette technique ne vaut la peine que si vous avez un grand jardin, un pelouse et/ou des haies à tailler régulièrement.
  • Le silo ou le fût: avec un peu moins de déchets organiques à composter, le silo ou le fût est une alternative un peu plus coûteuse, mais avec un effet visuel plus "propre". Ce site informe sur les techniques du tas, du silo et du fût.
  • Le lombricomposteur: si vous n'avez pas de jardin et uniquement des pelures de légumes issues de la cuisine, un lombricomposteur sur votre balcon peut faire l'affaire. Les bricoleurs le fabriqueront eux-mêmes, mais cela s'achète. Et vous ne serez plus jamais seuls: vous aurez quelques milliers d'animaux de compagnie. Inconvénient: il faut les nourrir régulièrement. Les vers tiennent jusqu'à 3 semaines sans nouvel ajout, mais au-delà, cela devient critique. Voici une vidéo pour apprendre à fabriquer soi-même un lombricomposteur, ainsi qu'un site où en commander un en plastique, et un site qui en distribue en céramique. Ces sites expliquent également comment ça fonctionne.
Il existe encore une technique différente du compostage, le Bokashi, qui fonctionne par fermentation et non par compostage. Voici un site qui explique bien le processus. L'inconvénient, du point de vue du zéro déchet, c'est qu'il faut ajouter du son de Bokashi pour provoquer la fermentation. Jusqu'à nouvelle info, celui-ci ne s'achète pas en vrac à tous les coins de rue et ce n'est pas gratuit.

Voilà pour le petit tour d'horizon. Quant à nous, produisons un ou deux bidons de déchets organiques de la cuisine ainsi qu'une grande caisse de litière de nos deux cochons d'Inde par semaine, sans compter les restes de plantes des platebandes qui entourent notre terrasse. N'ayant pas de jardin, on ne peut pas mettre en route un compost. Et nous avons trop de déchets pour un lombricomposteur ou un Bokashi. Du coup, nous amenons le tout chaque semaine à la déchetterie communale...

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