Moi, je suis persuadée que le principe de Pareto se retrouve aussi dans notre poubelle: 80% de nos déchets sont le résultat de 20% de produits seulement.
Conclusion: si on veut diminuer ses déchets de manière efficace, il va falloir d'abord cibler les 20% de produits causant les 80% de déchets.
Encore faut-il les identifier... Alors bien sûr, on pourrait ouvrir chaque sac-poubelle plein durant un ou deux mois et identifier minutieusement son contenu. Sauf que, voilà, voilà, ce n'est pas très appétissant. Et surtout, nous, nous voulions commencer tout de suite, et pas d'abord scruter nos déchets durant des semaines.
L'autre manière d'identifier les déchets, moins précis, j'en conviens, c'est d'analyser la liste des courses. Qui dit courses, dit tôt ou tard déchets. Et ce qui se retrouve sur toutes les listes de courses en une certaine quantité causera assurément 80% des déchets...
Comme c'est moi qui fais les courses, je n'ai même pas eu besoin de regarder la liste: chaque semaine, nous achetons 10 litres de lait en briques, 6 litres de jus d'orange et 12 à 18 yoghourts. Le tout dans des emballages non recyclables. Voilà les 20% coupables des 80% de nos déchets! Approximativement.
Les 20% restants sont constitués de divers emballages (sachets ou films plastique) de fruits, légumes, fromages ou pâtes, de quelques barquettes plastiques ou simili-sagex pour la viande, de tubes en plastique de produits d'hygiène et de mouchoirs en papier et le papier absorbant souillés (non, non, ils ne sont pas admis dans le recyclage du papier). Et de tout le reste. Que je devrais identifier en éventrant nos sacs-poubelle (voir plus haut).
Bon, va falloire d'abord nous attaquer aux briques de lait et de jus d'orange, ainsi qu'aux gobelets de yoghourt.
Et dans vos poubelles, que dit le principe de Pareto?
Chez nous, la majorité des déchets provient des emballages plastiques que les fabricants/grandes surfaces s'acharnent à placer autour des denrées en tout genre... Bon, il y a des solutions : le marché, la Ruche qui dit oui, les producteurs locaux... Mais tout ça produit une surconsommation niveau essence. Bref, je suis en questionnement depuis de longs mois sur LA solution. Bon vendredi !
RépondreSupprimerEffectivement, difficile de trouver un bon équilibre en produits en vrac et distance à parcourir pour se les procurer. On la chance de pouvoir aller au marché en bus, donc pas de pollution supplémentaire. Et au marché, on achète fruits, légumes, viande et produits laitiers, tout en une fois. Reste après tout de même le tour au supermarché pour ce qu'on n'a pas encore réussi à remplacer par un produit zéro déchet.
SupprimerNous avons un peu les mêmes poubelles. Mais j'ai estimé que les briques de lait je n'arriverais pas de si tôt à les remplacer, n'ayant pas de vache à proximité pour me dépanner!
RépondreSupprimerPour le reste j'ai bien diminué en faisant une partie de mes courses en vrac puis en faisant tout le reste maison même les yaourts. Donc à part les emballages des produits bruts sur lesquels je pourrais encore faire des progrès énormes, on a déjà pas mal réduit. La marge de progression reste grande !!
Entretemps j'achète le lait dans une laiterie qui le vend dans des bouteilles en verre avec dépôt. Dans la foulée, on a baissé la consommation de lait à 6-7 litres par semaine, du coup, je n'y vais que deux fois, et les deux fois sur le chemin, donc pas de déplacement supplémentaire. Il reste chez nous les emballages des produits bruts, impossible d'acheter farine, pâtes, riz et compagnie en vrac à moins d'une heure de voiture. Mais il paraîtrait qu'un magasin en vrac va ouvrir d'ici 2017 dans notre ville, on se réjouit!
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