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17 mai 2016

Des fruits et légumes zéro déchet du supermarché

Si vous me suivez attentivement, vous savez déjà qu'on achète normalement nos fruits et légumes au marché du samedi matin. Normalement. Parce que parfois on n'a plus assez de salade, on a oublié le concombre ou on invite spontanément des amis en cours de semaine. Et comme le marché, c'est le samedi (bon, le mercredi aussi, mais personne n'a le temps d'y aller), le détour par le supermarché s'impose. Mais il est tout à fait possible d'acheter des fruits et des légumes sans emballage au supermarché:


Un supermarché digne de ce nom propose des fruits et des légumes en vrac. L'idée, c'est de choisir cinq pommes, de les déposer dans un sachet en plastique et de les peser. Puis de choisir 6 carottes, de les déposer dans un autre sachet en plastique et de les peser. Selon les supermarché, il est toléré de mettre plusieurs produits dans un même sachet en plastique et de coller toutes les étiquettes sur le sachet. Parfois, ô miracle, on peut coller l'étiquette directement sur le légume, par exemple sur le concombre ou sur le poivron (ou sur le piment, comme me chuchote à l'oreille mon fils qui lit ce que je suis en train d'écrire).
Mais il existe des supermarchés où le personnel ne tolère pas ces pratiques. De quoi ont-ils peur? Qu'on échange l'étiquette du poivron avec celle du piment? Ou qu'on fourre en catimini des cerises dans le sachet des pommes de terre?

Récemment plusieurs supermarchés près de chez nous ont transformé leur espace caisse pour permettre aux clients de faire le boulot des caissières par le biais du self-scanning. Les enfants adorent: ils se promènent avec le pistolet-laser et scannent tout ce qui passe à leur portée (correction de mon fils: tout ce qu'on leur donne à scanner). Moi, j'aime un peu moins: on supprime des postes de travail aux caisses, on fait faire le travail aux clients, et le prix des produits reste pareil. Pas que j'idéalise le travail aux caisses, et je sais de quoi je parle (c'est comme ça que j'ai longtemps payé sorties, vacances, fringues et livres pendant mes études).
Mais j'ai aussi découvert l'aspect positif du self-scanning: je dépose mes produits directement dans mes cabas, donc aussi mes fruits et légumes. Plus besoin de sachets en plastique pour coller les étiquettes et personne pour me dire que je n'ai pas le droit de mélanger deux fruits dans un même sachet. Je colle mes étiquettes où bon me semble tant que je les scanne, et je mélange cerises et pommes-de-terre si cela me chante.
Reste que tous les fruits et légumes ne sont pas vendus en vrac au supermarché, en particulier les salades. Et que si on veut pinailler: les étiquettes, c'est aussi des déchets...

PS: Si vous voulez savoir comment réaliser vous-même le filet à provision sur la photo, rendez-vous sur mon autre blog, dédié aux loisirs créatifs: tuto filet à provision.

2 commentaires:

  1. Super, bravo, c'est très encourageant ! mais il y a aussi des caissières chiantes ou zélées, c'est selon, qui râlent parce que c'est pas l'emballage réglementaire. J'y ai déjà eu droit ! "faut mettre dans un sac madame" même pour un truc à l'unité !! heureusement il y a tous les autres !!

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    1. Oui, ça dépend du personnel. Mais avec le self-scanning, on contourne ce souci...

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