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1 février 2017

Le dilemme du déo

Internet foisonne de recettes de déodorants à faire soi-même, les uns (soi-disant) plus efficaces que les autres. Mais au final, pas si facile de trouver un déo zéro déchet qui tienne ses promesses:

Au début de nos pérégrinations vers le zéro déchet, je n'avais pas le temps de me battre sur tous les fronts en même temps, alors j'ai d'abord acheté un déo naturel (donc sans sels d'aluminium) en flacon de verre. Au moins le flacon est recyclable, mais il reste bien sûr le capuchon et le vaporisateur. Ce déo me convenait très bien, sauf que je me le suis fait chourer par ma fille, qui trouvait qu'elle commençait à puer sous les bras. Ben oui, à 11 ans, ça arrive!
Du coup, j'ai saisi l'occasion pour partir à la recherche d'un déo sans emballage, que j'ai trouvé chez Lush (belle découverte en passant, dont je vous parlerai dans un autre billet). Lush propose deux déos solides, l'un à la coupe (Aromaco pour ne pas le nommer) et l'autre en pain (Téo). J'ai acheté un échantillon du premier et un pain du deuxième, et j'ai testé pour vous: Lush accepte bien entendu d'emballer ses produits dans vos contenants. Mon mari et moi avons d'abord essayé l'échantillon, et ce en plein été. Et c'était concluant, pour les deux (pas facile, parce que les aisselles de mon mari sont trèèès sensibles): pas d'odeurs, pas de taches sur les habits, pas d'irritation de la peau.
Arrivés au bout de l'échantillon nous avons testé le pain: hum, comment dire, plutôt rugueux-rugueux, cette affaire! Et pas très efficace, nous semblait-il, bien qu'entretemps nous étions déjà à la fin de l'automne.
Finalement, à force de compiler des recettes de déos maison, je me suis laissé tenter et j'ai fini par jeter mon dévolu sur l'une d'entre elles. Critère premier: pas plus de quatre-cinq ingrédients (au-delà, ça devient fumeux, compliqué et la course aux ingrédients un peu pénible). Deuxième critère: les ingrédients doivent être vendus sans emballage (ben oui, parce que sinon, on peut tout aussi bien acheter un déo naturel avec emballage). Troisième critère, et pas des moindres: il doit être efficace (c'est quand même ce qu'on demande à un déo). Sauf que ça, ça ne se voit pas forcément en lisant la recette, il faut donc tester.
J'ai choisi Le déo de la mort qui tue!!! (ce n'est pas moi qui ai inventé le nom...). En allant acheter de l'huile essentielle de palmarosa, l'assistante en pharmacie spécialisée en aromathérapie m'a dit qu'en fait il suffisait de mettre une goutte d'huile essentielle de palmarosa sur chaque aisselle, et qu'avec le temps, une goutte tous les 3-4 jours suffiraient, le palmarosa étant un antitranspirant. J'ai essayé, sauf que toute la journée je me suis dit que ça puait de dessous mes bras, pas à cause de la transpiration, mais à cause de l'huile essentielle. Je n'aime pas cette odeur.
J'ai donc fini par réaliser cette recette du déo de la mort qui tue. Recette vraiment très facile et déo-crème réussi. On l'applique avec un doigt, la texture est agréable, bien souple, mais pas liquide, et il est presque inodore. Je l'utilise depuis quelques semaines et jusqu'à présent j'en suis très satisfaite. Après, il faudra voir quand il fera des températures au-dessus de zéro degré... Quant à mon mari, il le trouve... totalement inefficace! Il est donc retourné au déo Aromaco de chez Lush, qui coûte la moitié (bon, disons le quart) d'un bras, mais il est sans emballage.
Seul hic: ce déo maison n'est finalement pas totalement zéro déchet. Le bicarbonate de soude, la fécule de maïs et la cire d'abeille, pas de souci. Mais l'huile de coco, jusqu'à nouvel avis, ne se trouve qu'en bocal de verre (certes qui se réutilise, mais à force, j'en ai des bocaux qui se réutilisent!), et l'huile essentielle est vendu en mini-flacon de verre avec capuchon en plastique. Mais elle va me durer la moitié du reste de ma vie, vue qu'une portion de déo ne demande que 8 gouttes d'huile essentielle.
Et vous, votre déo, il est comment?

3 commentaires:

  1. J'ai fabriqué mon propre déo selon la recette de la famille presque Zéro déchets et j'en suis très contente.

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    1. Je n'ai toujours pas lu leur livre, est-ce que ça vaut la peine?

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  2. je fais aussi mon déo moi-même et depuis plus d'une année. Recette comme toi avec huile de coco, fécule de maïs, cire, bicarbonate et huile essentielle. J'en suis ravie et cette recette convient à beaucoup de monde (j'en ai donné à tester à plusieurs personnes qui en sont ravies). Il y a une recette toute simple à tester, c'est eau florale avec du bicarbonate, mais le problème du verre est toujours là ! C'est ou on pue ou on pollue! Perso, le bicarbonate seul me brûle les aisselles.

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